REEW – Sources : SPW - AwAC ; ISSeP
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Les micropolluants atmosphériques regroupent une multitude de substances très diverses (ETM, COV, HAP, POP…) présentes en très faibles concentrations dans l’air. Certaines sont à l’état gazeux, d’autres sont des éléments constitutifs des particules en suspension dans l’air (PM). Leur toxicité est très variable et encore mal connue pour bon nombre d’entre elles. Certains micropolluants font l'objet d'un suivi.
Les concentrations en éléments traces métalliques (ETM) mesurées dans l’air ambiant en Wallonie sont globalement en diminution depuis près de 25 ans suite à une baisse importante de leurs émissions atmosphériques q. Concernant les ETM les plus préoccupants pour la santé, et pour lesquels une valeur limite ou une valeur cible existe, les tendances observées les années précédentes se confirment pour l’année 2014 :
À noter que les risques liés aux ETM présents dans l’air peuvent être indirects : ils s’accumulent dans les sols à partir desquels ils sont susceptibles de contaminer les chaînes alimentaires.
Concernant les micropolluants organiques les plus préoccupants pour la santé et pour lesquels une norme européenne existe, les tendances observées les années précédentes se confirment pour l'année 2014 :
À noter qu’en ce qui concerne les HAP, l’alimentation est une autre voie d’exposition importante.
La tendance à la baisse des teneurs en ETM et micropolluants organiques dans l’air ambiant est liée d'une part aux dispositions prises pour réduire leurs émissions q et d'autre part à la réduction importante ou à l'arrêt de certaines activités industrielles notamment dans la sidérurgie.
Des mesures sont également prévues dans le Plan air climat énergie 2016 - 2022 (PACE)[1] (p. ex. le Plan d'action en matière de POP).
REEW – Sources : SPW - AwAC ; ISSeP
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Référentiel : (i) directive 2004/107/CE q, (ii) directive 2008/50/CE q
En 2014, pour toutes les stations de mesure, la valeur cible européenne était respectée pour le Ni, l’As, le benzo(a)pyrène et la valeur limite européenne était respectée pour le Pb et le benzène. Pour le Cd, la valeur cible européenne était respectée pour 16 stations sur 17. Ces résultats sont en partie liés au contexte économique.
Les concentrations moyennes annuelles ont diminué entre 2007 et 2014 pour les ETM et entre 2004 et 2014 pour le benzo(a)pyrène (HAP). Pour le benzène, les concentrations moyennes annuelles ont légèrement augmenté entre 2002 et 2014.