Biomonitoring humain : les résultats de la phase 1

Le biomonitoring humain (BMH) consiste à mesurer via des analyses (sang, urine…) la présence dans le corps de substances préoccupantes pour la santé humaine. Il permet d’obtenir une estimation de l’exposition interne globale des personnes à diverses substances présentes dans l'environnement, toutes sources et voies d’exposition confondues. BMH-Wal est le 1er programme de biomonitoring visant à établir des valeurs de référence à l'échelle de la Wallonie.

Exposition au bruit du trafic routier

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Le bruit du trafic routier serait en particulier responsable de 83 % des 12 100 décès prématurés par an attribuables au bruit environnemental en Europe(a).

Exposition au bruit du trafic ferroviaire

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Bien qu’il présente aussi des atouts pour l'environnement (mode de transport plus durable, meilleure efficacité énergétique), le trafic ferroviaire est la deuxième source de bruit environnemental en Europe après le trafic routier(a).

Exposition au bruit en agglomération

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Les agglomérations constituent des zones sensibles en raison du cumul de diverses sources de bruit (transport, activités économiques…) et d'une densité d'habitants élevée. Plus de 70 % des 12 100 décès prématurés par an attribuables au bruit environnemental en Europe se produisent dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants(a).

Exposition au bruit du trafic aérien

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Aux aéroports de Liège et Charleroi, des mesures sont mises en place pour limiter le bruit à la source et réduire les nuisances (plans d'exposition au bruit notamment). Une cartographie de l'exposition au bruit autour de l'aéroport de Charleroi devrait voir le jour en 2022 si les tendances à la hausse du trafic aérien se maintiennent.

Maladies liées à la faune sauvage indigène

Certains agents infectieux présents au sein de la faune sauvage[1] se transmettent à l’homme et sont donc susceptibles d’avoir un impact sur sa santé. En Wallonie, il s'agit principalement des zoonoses suivantes[2] : échinococcose alvéolaire, tularémie, leptospirose, hantavirose, anaplasmose et borréliose de Lyme.

Ozone dans l'air ambiant (santé)

L’ozone troposphérique (O3), principal gaz oxydant issu de la pollution photochimique, peut atteindre des concentrations élevées en été. En termes d’effets sur la santé humaine, il affecte surtout l’appareil respiratoire, en particulier celui des personnes les plus sensibles (enfants, personnes âgées, personnes asthmatiques…).

Polluants acidifiants dans l’air ambiant

Le dioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d’azote (NO2) sont des gaz issus principalement de réactions de combustion. À côté de leur impact en termes d’acidification, ils sont irritants pour les voies respiratoires et participent à la formation de particules fines (PM2,5). En outre, le NO2 est précurseur d’ozone et constitue une cause majeure d’eutrophisation.

Particules en suspension dans l'air ambiant

Les particules en suspension dans l’air (PM) sont de tailles et de natures très variables selon leurs origines. Par leurs propriétés oxydantes et pro-inflammatoires, elles affectent les systèmes respiratoire et cardiovasculaire, induisant des impacts sanitaires significatifs vu la taille des populations exposées.

Micropolluants en suspension dans l'air ambiant

Les micropolluants atmosphériques regroupent une multitude de substances très diverses (ETM, COV, HAP, POP…) présentes en très faibles concentrations dans l’air. Certaines sont à l’état gazeux, d’autres sont des éléments constitutifs des particules en suspension dans l’air (PM). Leur toxicité est très variable et encore mal connue pour bon nombre d’entre elles. Certains micropolluants font l'objet d'un suivi.

Dépôts atmosphériques de poussières et d'éléments traces métalliques

Les éléments traces métalliques (ETM) se déposent sur les sols sous la forme de poussières sédimentables et s’y accumulent, généralement à quelques centaines de mètres de leur lieu d’émission. Le suivi de ces retombées est réalisé à l’aide d’un réseau de 126 jauges situées à proximité de 31 groupes d’industries fortement émettrices (industries sidérurgiques, cimenteries, carrières, incinérateurs…), localisées essentiellement le long du sillon Sambre-et-Meuse.

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