Infrastructures de transport

Les réseaux de transport permettent la circulation des personnes[1] et des marchandises q et participent à la création de richesse et d’activité. Toutefois, d'un point de vue environnemental, ils entrainent de multiples impacts tels que l’imperméabilisation des sols, la fragmentation du territoire ou encore l’expansion territoriale d'espèces exotiques envahissantes via les couloirs de dispersions qu'ils constituent. Leur utilisation implique également des pressions diverses sur l’environnement et la santé humaine (émissions de polluants atmosphériques q, bruit[2]…).

Transport de marchandises

Le transport de marchandises des lieux de production ou de stockage vers les lieux de consommation est une étape clé de l’activité économique. Il est cependant à l’origine de pressions diverses sur l’environnement (consommation spécifique d’énergie, émissions de polluants atmosphériques…) q et sur la santé humaine (bruit​​​​​[1],qualité de l’air q…), dont l’intensité dépend du niveau d’activité économique ou de l’aménagement du territoire mais également du mode de transport utilisé.

Demande en transport de personnes

La mobilité des personnes entraîne diverses pressions sur l’environnement (consommation d’énergie q, pollution atmosphérique q, bruit[1]…) dont l’intensité dépend notamment de la longueur et de la fréquence des trajets ainsi que des modes de transport utilisés.

Répartition modale du transport de personnes

En Europe, les principaux modes de déplacement terrestre de personnes sont la voiture et les transports collectifs (train, bus, car). Chaque mode présente des avantages et des inconvénients d’un point de vue opérationnel (vitesse, flexibilité, accessibilité, coûts directs…) mais aussi en termes d’impacts sur l’environnement et la santé humaine.

Parc de véhicules

En Wallonie, la majorité du transport terrestre de personnes q et de marchandises q se fait par la route. La taille et la composition du parc de véhicules et en particulier du parc automobile constituent donc des paramètres importants pour l’évaluation de l’impact du transport sur l’environnement et la santé humaine.

Consommation d’énergie et émissions atmosphériques du secteur des transports

Le transport est à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, en lien principalement avec la consommation d’énergie fossile. Ces émissions ont un impact sur les changements climatiques et la qualité de l’air ambiant, avec des conséquences notamment en matière de santé publique et de dégradation des milieux naturels.

Exposition au bruit du trafic routier

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Le bruit du trafic routier serait en particulier responsable de 83 % des 12 100 décès prématurés par an attribuables au bruit environnemental en Europe(a).

Exposition au bruit du trafic ferroviaire

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Bien qu’il présente aussi des atouts pour l'environnement (mode de transport plus durable, meilleure efficacité énergétique), le trafic ferroviaire est la deuxième source de bruit environnemental en Europe après le trafic routier(a).

Exposition au bruit en agglomération

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Les agglomérations constituent des zones sensibles en raison du cumul de diverses sources de bruit (transport, activités économiques…) et d'une densité d'habitants élevée. Plus de 70 % des 12 100 décès prématurés par an attribuables au bruit environnemental en Europe se produisent dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants(a).

Exposition au bruit du trafic aérien

À partir de certains seuils, le bruit environnemental entraîne de la gêne mais aussi des effets néfastes sur le sommeil, les fonctions cognitives et le système cardiovasculaire des personnes exposées à long terme. Aux aéroports de Liège et Charleroi, des mesures sont mises en place pour limiter le bruit à la source et réduire les nuisances (plans d'exposition au bruit notamment). Une cartographie de l'exposition au bruit autour de l'aéroport de Charleroi devrait voir le jour en 2022 si les tendances à la hausse du trafic aérien se maintiennent.

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