Consommation en sol pour le logement

L’artificialisation du territoire[1] à des fins résidentielles génère divers impacts environnementaux : consommation du sol en tant que ressource non renouvelable, disparition d’habitats (milieux naturels, forestiers, agricoles), imperméabilisation du sol… Cette artificialisation est augmentée par le développement corollaire des services et des équipements nécessaires aux ménages (voiries, trottoirs…).

Production de logements neufs

Bien que les logements neufs soient de plus en plus performants d’un point de vue énergétique q, leur production exerce des pressions sur l'environnement, notamment via la consommation en sol, une ressource non renouvelable. Ainsi, les appartements ont généralement un impact plus faible que les maisons unifamiliales et au sein de celles-ci, l’impact augmente des maisons 2 façades aux maisons 3 puis 4 façades.

Consommation d’eau de distribution

Les ménages et les autres acteurs de la société utilisent quotidiennement de l’eau de distribution à des fins domestiques ou autres. L’usage de l’eau "du robinet" représente un enjeu de santé publique mais aussi de développement durable puisqu’il touche à la fois à des aspects environnementaux (utilisation de la ressource), économiques (bien de consommation) et sociaux (bien de première nécessité).

Utilisation de l'eau par les ménages

Pour mieux comprendre les facteurs qui déterminent le niveau d’eau consommé, il est nécessaire d’analyser le profil de consommation des ménages wallons. Ce type d’analyse permet de dresser des liens entre les types d’eau utilisés (eau de distribution, eau de pluie, eau en bouteille…), leurs usages (usages intérieurs/extérieurs) et les caractéristiques des usagers (taille et composition du ménage, niveau socioéconomique…).

Éco-efficience du secteur résidentiel

La comparaison de l’évolution du nombre de ménages avec celle des impacts environnementaux induits par le secteur résidentiel (consommation d’énergie et d’eau, consommation en sol pour le logement, émission de polluants atmosphériques et génération de déchets…) permet d’évaluer l’éco-efficience de ce secteur. L’analyse se limite ici au logement.

Consommation résidentielle d'énergie

Une enquête menée récemment en Wallonie apporte un nouvel éclairage sur les consommations d’énergie liées au logement, notamment en les différenciant par sous-régions. Les vecteurs énergétiques utilisés par le secteur résidentiel sont en effet variés. Mieux connaître leur répartition permet de mieux appréhender les émissions qui en découlent.

Performances énergétiques du parc immobilier résidentiel

L’impact environnemental d’un logement dépend notamment de son niveau de performance énergétique. La performance énergétique d’un bâtiment (PEB) se définit comme la quantité d’énergie nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques liés à une utilisation normalisée du bâtiment (chauffage, production d’eau chaude sanitaire, ventilation…). À partir des données des certificats PEB, il est possible d’évaluer les performances énergétiques du parc immobilier résidentiel.

Consommation d’aliments issus de l’agriculture biologique

Les produits issus de l’agriculture biologique sont élaborés conformément au règlement (UE) 2018/848 q à partir de modes de production respectueux de l’environnement q et du bien-être des animaux, et répondent à la demande d’aliments sains et de qualité (goût, absence de résidus de pesticides…). Issue à l’origine de convictions écologiques, la consommation de produits "bio" a permis le développement d’un marché à part entière.

Utilisation de produits phytopharmaceutiques par les ménages

Les produits phytopharmaceutiques (PPP) sont destinés essentiellement à protéger les végétaux des organismes nuisibles[1] et à lutter contre les végétaux indésirables. Ils sont surtout utilisés en agriculture, mais aussi par les ménages q. Ces usages non professionnels sont souvent inopportuns (manque d’information quant aux alternatives, application non conforme...) et peuvent porter atteinte à l’environnement ainsi qu'à la santé des utilisateurs et de leur entourage.

Génération de déchets ménagers et assimilés

Par leurs choix de consommation, les ménages jouent un rôle important dans l’évolution des quantités de déchets ménagers générés. Les biens qu’ils consomment nécessitent des ressources et de l'énergie lors de leur production et peuvent générer des déchets. Leur prise en charge par les autorités communales[1] et le secteur privé (collecte-tri-valorisation-élimination) engendre potentiellement des impacts environnementaux : consommation d’énergie, émissions de polluants atmosphériques, contamination des eaux souterraines et du sol... La réduction du gisement de déchets ménagers à la source contribue à réduire ces impacts.

Le gaspillage alimentaire

À tous les échelons de la chaîne de production, transformation, distribution et consommation de produits alimentaires, des quantités conséquentes d’aliments sont perdues ou gaspillées. Les impacts environnementaux sont multiples : gaspillage de ressources naturelles, pollutions, production de déchets… L'enjeu est également économique (coûts pour les différents acteurs de la chaîne) et social (sécurité alimentaire pour certaines franges de la population).

Demande en transport de personnes

La mobilité des personnes entraîne diverses pressions sur l’environnement (consommation d’énergie q, pollution atmosphérique q, bruit[1]…) dont l’intensité dépend notamment de la longueur et de la fréquence des trajets ainsi que des modes de transport utilisés.

Répartition modale du transport de personnes

En Europe, les principaux modes de déplacement terrestre de personnes sont la voiture et les transports collectifs (train, bus, car). Chaque mode présente des avantages et des inconvénients d’un point de vue opérationnel (vitesse, flexibilité, accessibilité, coûts directs…) mais aussi en termes d’impacts sur l’environnement et la santé humaine.

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