Éco-efficience du secteur de l'agriculture

L’éco-efficience des activités agricoles peut être évaluée en comparant l’évolution d’indicateurs de volume d’activités (production végétale, cheptel) avec celle de divers paramètres illustratifs des pressions et des impacts environnementaux générés par le secteur (utilisation d’intrants, émissions de polluants atmosphériques…).

Éco-efficience de la production d’électricité

L’éco-efficience de la production d’électricité peut être évaluée en comparant l’évolution des quantités produites à celle des pressions exercées sur l’environnement. Celles-ci varient selon les sources d'énergie et les technologies utilisées : émissions de polluants atmosphériques, consommation d’eau de refroidissement, rejets d’eaux usées et génération de déchets (dont certains sont radioactifs).

Consommation d’énergie et émissions atmosphériques du secteur des transports

Le transport est à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, en lien principalement avec la consommation d’énergie fossile. Ces émissions ont un impact sur les changements climatiques et la qualité de l’air ambiant, avec des conséquences notamment en matière de santé publique et de dégradation des milieux naturels.

Consommation d’énergie de l’industrie

Historiquement énergivore, l’industrie extractive et manufacturière wallonne a vu sa consommation finale d’énergie baisser fortement dans les années 2000. La crise économique et en particulier son impact sur la filière sidérurgique à partir de 2009 a accéléré sa mutation vers des filières moins énergivores. L’industrie, avec 35 % de la consommation totale d'énergie(a), restait cependant le premier secteur consommateur d’énergie finale en Wallonie en 2016, devant les secteurs du transport et du résidentiel.

Émissions atmosphériques de l'industrie

L’industrie extractive et manufacturière wallonne[1] émet des quantités importantes de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques : précurseurs d’ozone, substances acidifiantes, particules, éléments traces métalliques (ETM)… Les niveaux d'émissions de ce secteur ont cependant connu une baisse significative au cours des 30 dernières années.

Consommation d’eau et rejets d’eaux usées de l’industrie

L’eau intervient dans la plupart des procédés de fabrication industrielle. Les usages sont fort variés, ce qui entraîne des contraintes de quantité et de qualité qui orientent le choix du type d’eau à utiliser (eaux brutes, eau de distribution). Une fois utilisée, une part importante des volumes consommés est rejetée dans l’environnement, d’où la nécessité de maîtriser la pollution qui peut en découler.

Éco-efficience du secteur tertiaire

En Wallonie, la consommation d’énergie du secteur tertiaire (hors secteur du transport) est inférieure à celle de l’industrie q ou des ménages q. La croissance économique du secteur tertiaire s’accompagne cependant d’une hausse des consommations d’énergie, particulièrement d’électricité, et donc des pressions sur l’environnement qui y sont liées q.

Éco-efficience du secteur résidentiel

La comparaison de l’évolution du nombre de ménages avec celle des impacts environnementaux induits par le secteur résidentiel (consommation d’énergie et d’eau, consommation en sol pour le logement, émission de polluants atmosphériques et génération de déchets…) permet d’évaluer l’éco-efficience de ce secteur. L’analyse se limite ici au logement.

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