Utilisation de produits phytopharmaceutiques

Les produits phytopharmaceutiques (PPP) sont utilisés surtout pour protéger les végétaux contre les organismes nuisibles, réguler leur croissance et lutter contre les végétaux indésirables. L’exposition à ces substances et à leurs résidus peut présenter des risques pour la santé humaine et l’environnement. La directive 2009/128/CE q impose des plans d’action nationaux[1] en vue de réduire ces risques et d’encourager l’introduction de méthodes de substitution.

Utilisation de produits phytopharmaceutiques par les ménages

Les produits phytopharmaceutiques (PPP) sont destinés essentiellement à protéger les végétaux des organismes nuisibles[1] et à lutter contre les végétaux indésirables. Ils sont surtout utilisés en agriculture, mais aussi par les ménages q. Ces usages non professionnels sont souvent inopportuns (manque d’information quant aux alternatives, application non conforme...) et peuvent porter atteinte à l’environnement ainsi qu'à la santé des utilisateurs et de leur entourage.

Micropolluants dans les eaux de surface

Les micropolluants sont des substances chimiques qui entraînent des effets néfastes chez les organismes à de faibles concentrations (en général de l’ordre du µg/l). La Wallonie dispose d’un réseau de surveillance des cours d’eau au sein duquel sont mesurées périodiquement les concentrations d’une centaine de micropolluants (pesticides, hydrocarbures aromatiques polycycliques…) afin de vérifier si les normes de qualité environnementale (NQE) sont respectées.

Pesticides dans les eaux souterraines

La protection et la conservation des eaux souterraines relèvent d’une importance majeure pour le bon fonctionnement des écosystèmes qui en dépendent et parce qu'elles constituent une ressource pour l’approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine. Après le nitrate, les pesticides constituent le second facteur de dégradation de la qualité des eaux souterraines.

Conformité des eaux de distribution vis-à-vis des pesticides

La directive 98/83/CE q relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine et le Code de l’eau q imposent des normes de potabilité pour les eaux fournies par le réseau public de distribution. Les eaux distribuées doivent ainsi répondre à des exigences de propreté et de salubrité, afin de garantir la santé des personnes. Les pesticides font partie des paramètres chimiques à contrôler.

Polluants émergents dans les eaux potabilisables

Des résidus de médicaments peuvent être présents dans les compartiments du cycle de l’eau. Ils s’y introduisent principalement via les eaux usées contenant les excréta des personnes, via l’élimination des médicaments (éviers, toilettes…) ou via les eaux de ruissellement contenant des déjections animales. Ces résidus font partie des "polluants émergents", c’est-à-dire des substances dont la présence dans l’environnement est préoccupante, mais qui ne font, pour l’heure, l’objet d’aucune réglementation.

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