Une enquête menée récemment en Wallonie apporte un nouvel éclairage sur les consommations d’énergie liées au logement, notamment en les différenciant par sous-régions. Les vecteurs énergétiques utilisés par le secteur résidentiel sont en effet variés. Mieux connaître leur répartition permet de mieux appréhender les émissions qui en découlent.

Cette fiche est basée sur une enquête effectuée en 2015 par AQUAWAL et le CEHD(a) auprès de plus de 2 000 ménages wallons représentatifs de la diversité des ménages en Wallonie. Les résultats concernent l’énergie utilisée pour l’occupation résidentielle et ne contiennent pas d’information sur les autres besoins énergétiques des ménages (transports…).

Consommation moyenne de 22 152 kWh

En 2014, la consommation moyenne d’énergie d’un ménage wallon dans son logement s’élevait à 22 152 kWh. Le niveau de consommation variait d’un arrondissement à l’autre avec un minimum de 18 497 kWh dans l’arrondissement de Liège et un maximum de 29 591 kWh dans l’ensemble regroupant les arrondissements de Dinant et Philippeville. La part de la consommation utilisée par les ménages wallons pour le chauffage et le chauffe-eau était estimée à 19 339 kWh, soit 87 % de l’ensemble de l’énergie consommée.

Parts variables des vecteurs énergétiques utilisés

En Wallonie, les vecteurs les plus utilisés étaient en 2014 le mazout (34,1 %) et le gaz naturel (30,1 %), suivis de l’électricité (17,6 %) et du bois (13,8 %). Il existait cependant des disparités sous-régionales dans les énergies utilisées par les ménages pour couvrir leurs besoins. Les arrondissements urbains utilisaient principalement le gaz, les arrondissements ruraux privilégiaient le mazout et le bois, tandis que les arrondissements composés à la fois de zones rurales et urbaines présentaient un mix énergétique plus varié. L’accès aux ressources énergétiques, en particulier au gaz et au bois, explique en grande partie ces disparités.

Déterminants du niveau de consommation

L’énergie résidentielle étant principalement utilisée pour la production de chaleur, ce sont avant tout les caractéristiques du logement qui déterminent le niveau de consommation des ménages. Ainsi, en moyenne, une maison "quatre façades" entraîne une consommation d’énergie 2,5 fois plus élevée que celle d’un appartement tandis que les ménages habitant un petit logement (< 65 m²) consomment en moyenne trois fois moins que ceux habitant un grand logement (> 175 m²). Certaines caractéristiques du ménage (taille, âge, niveau socioéconomique…) ont également un impact sur la consommation d’énergie mais dans une moindre mesure. Il faut noter que de nombreuses caractéristiques sont fréquemment reliées comme, par exemple, la taille du logement et celle du ménage.

 

Consommation résidentielle d’énergie

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Pas d'évaluation Pas d'évaluation

Cet indicateur ne fait pas l'objet d'une évaluation car il s’agit soit d’un indicateur de contexte, soit d’un indicateur à portée limitée dans le temps (études ponctuelles) ou dans l’espace (échelle sub-régionale).